Critique Le Beau Père

Réalisé par : Joseph Ruben
Scénario de : Carolyn Lefcourt, Donald E. Westlake, Brian Garfield
Acteurs : Terry O'quinn, Jill Schoelen, Shelley Hack, Charles Lanyer, Stephen Shellen
Année de production : 1987
Date de sortie en DVD/Bluray en France : 20 Octobre 2004 (Elephant Films)
Date de sortie au cinéma en France : 1 Juin 1988
Pays : Etats-Unis
Saga : Le Beau Père

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Synopsis

La vie sourit à Jerry Blake. Il vient de se marier avec une jeune femme veuve et devient alors le beau-père d'une petite fille adorable. Mais Jerry a un objectif bien particulier : fonder la famille parfaite. Tout va pour le mieux jusqu'à ce que cette nouvelle famille commence par plusieurs aspects à le décevoir. L'homme n'aura alors aucun scrupule à tuer... pour le "rêve américain".

Avis de Zabou

Bien que plus courants de nos jours, les remariages ont toujours été avec leur lot de difficultés. Imaginez donc, ce qu’ils peuvent donner avec des personnes dérangées psychologiquement. C’est le thème abordé dans le thriller mis en scène par Joseph Ruben en 1987 : Le Beau Père.

La vie sourit à Jerry Blake. Il vient de se marier avec une jeune femme veuve et devient alors le beau-père d'une petite fille adorable. Mais Jerry a un objectif bien particulier : fonder la famille parfaite. Tout va pour le mieux jusqu'à ce que cette nouvelle famille commence par plusieurs aspects à le décevoir. L'homme n'aura alors aucun scrupule à tuer... pour le "rêve américain".

Le casting n’y va pas par quatre chemins, il est d’excellente facture et ne laissera personne de marbre. Le beau-père psychopathe est incarné par Terry O’Quinn (Lost, 666 Park Avenue, Peur Bleue) qui s’en sort avec bien plus que des honneurs. Son interprétation est magistrale, d’un seul regard, il réussit à terrifier tout le monde. Il joue avec les changements d’humeur avec une aisance remarquable. Il est responsable en grande partie de la qualité du métrage. Il est soutenu par Jill Schoelen (When A Stranger Calls Back, Le Fantôme De l'Opéra) dans le rôle de la jeune fille soupçonneuse ou encore par Shelley Hack (Troll) qui incarne la mère de famille séduite par l’homme qu’il est.

L’intrigue a tout autant été soignée et finit de convaincre le spectateur. L’atmosphère se pose dès les premiers instants et la succession de petits moments clés contribue à faire monter la pression. Chaque geste est calculé et a son incidence pour la suite. Le cinéphile se sent comme embarqué dans une spirale sans fin, et commence à craindre le pire. A tout moment l’univers familial, à l’apparence idyllique, peut basculer dans l’horreur et c’est sur ce point que le film appuie. La folie en moins, Le Beau Père fait penser à plusieurs reprises à l’ambiance du film Le Dentiste. Tout est savamment bien dosé dans ce long métrage, lui permettant de frôler une ambiance parfaite !

Le Beau Père est un thriller horrifique et haletant où la montée de la tension se fait crescendo jusqu’à l’explosion finale !